Vendredi soir, pour moi, une soirée comme une autre. Comme les autres. Celles qui ont précédé et précédé les précédés! Parfois, la solitude me fait peur. Et je pense bien avoir détruit la relation entre Christiane et moi, avec mon maudit courriel de la fin de semaine dernière dans lequel je n'y allais pas de main morte avec elle. Christiane n'a jamais mérité ça. Elle a tout fait pour m'aider. Et ce qui devait arriver arriva. Elle doit être parti à St-Henri avec Jean et Marie. Elle les a choisis et elle m'a laissé tomber peu à peu. Nos rapports sont de plus plus distants et je crois qu'ils agonisent maintenant.
Comme dans le cas de Jean. Je prends « plaisir » à assomer mes amis au moment où ils ne s'y attendent pas vraiment! Et ils s'éloignent vite de moi. Pourtant, Christiane a vraiment été mon amie pendant un certain temps, avant que Jean et Marie ne soient dans le décor. Après, tout a changé. C'est comme s'ils l'avaient adoptée comme leur protégée tout en me rejetant carrément et définitivement. La cassure s'est évidemment étalée sur quelques mois. Puis, je ne suis plus dans leur décor. Je suis disparu comme un fantôme. Je n'existe plus pour eux. Marie me joue la comédie en daignant me parler un peu au café-rencontre mais c'est faux. Tout comme était Jean quand il venait me trouver pour me dire que j'étais son grand ami: riait-il donc de moi? Il semble bien. Maintenant, ils sont parvenus à m'extirper de leur destin et à me lancer dans les rebuts. Pourtant je le savais et j'avais mis Christiane en garde. Mais Jean et Marie et leur chenil dans une maison de campagne à St-Henri, un petit village de la rive-sud de Québec lui offraient presque le « paradis »! Et ils s'occupent d'elle et de sa santé. Pouvais-je concurren cer cela? Poser la question est y répondre.
Je me retrouve toujours « gros jean comme devant »! Je me fais toujours avoir. Parce que je ne suis pas franc et honnête avec mes amis: je suis parfois méchant envers eux et à un moment donné, le top est atteint et même dépassé et c'est la fin. Ce fut le cas il y a un an avec Manuel Laroche qui a coupé tout contact avec moi au printemps 2006 et je le comprends pourquoi il m'a congédié: j'avais dépassé ses bornes et ses limites du niveau de sa tempérance. De son acceptation! Et j'ai perdu, beau cave que je suis. Ah! par où commencer le ménage? Maintenant, je suis « libéré » de tous mes amis, s'ils en étaient vraiment! Je suis seul, isolé, reclus. Je m'haî parfois, c'est pas possible. Comme je puis être con, sur toute la ligne. J'utilise le même pattern pour chaque relation, et je ne m'en rendais même pas compte, c'était à mon insu et je ne cherche pas à me déculpabiliser; je suis un irresponsable mais maintenant, je le sais.