samedi 31 mars 2007

Pourquoi écrire alors????

Pourquoi écrire si le « blogger en chef » vient effacer à notre insu la plupart de nos textes que nous avons travaillé avec doigté et confiance? Trop personnel? Un blogue c'est par définition « personnel ». Je ne puis pas passer mon temps à écrire sur la température et placotter sur les autres?

Je suis très déçu.

Bye,<
Marcel Charland

(30)

Plaisirs de la Nuit!!!!!


PLAISIRS DE LA NUIT

Je viens de clavarder avec Christiane Ça m'a fait du bien. Communiquer!

Siècle de communication et il n'y a jamais autant eu de solitude, de dépression et de suicides. On communique par le cell ou le web. On peut même se voir avec nos webcams mais on ne se touche pas. On n'a pas la réaction émotive de notre interlocuteur, de notre ami. Ça devient virtuel! C'est très contradictoire. Ça explique pas mal le comportement de notre société.

Je suis heureux que la relation ait repris entre Cri-Cri et moi. Je l'ai malmenée, pauvre Christiane. Elle ne le méritait pas. Et elle ne le méritera jamais. Je vais dorénavant lui faire plus attention et tenter de lui faire vivre de belles émotions.

Daniel de 03Magazine m'a coupé la « pub » que je faisais au début de ma chronique, où je donnais même nom nu de téléphone. De toute façon, celle qui donnait mon numéro, la première, la sem. dernière, n'a donné aucun résultat....la chronique est-elle lue? Je me pose bien des questions.

Enfin, je m'en fiche au fond.

Je pense à Jacques Giroux pour qui il y aura rassemblement de parents et d'amis aujourd'hui à Québec avant le transport et l'enterrement des cendres à Montréal, sa ville d'origine. Au moins, il en aura vu des pays en deux ans! Il ne pensait jamais qu'il lèverait l'ancre à 63 ans seulement. Un départ sans retour. Plus on voit les autrs partir comme ça, foudroyé en quelques mois par un cancer généralisé et intraitable. Trois ou quatre petits mois. Comme Gaston à qui le doc avait donné quatre mois à vivre. C'était en juin 2002. Il s'était installé avec son mari Paul dans la Beauce, où ils avaient acheté un foyer pour personnes âgées. Gaston aimait le monde. Un vrai Gémeau communicatif, toujours rieur, souiriant, farceur, ne prenant rien au sérieux: quatre mois. Il est parti quatre mois plus tard, le 19 octobre (même date que Yolande, 19 octobre 1993). Il s'est organisé pour que je ne l'oublie pas. Et son ami denis Sylvain, ceux mois plus tard, le 19 décembre. Dates mémorables pour moi. T'a pas le temps de te retourner. Jacques lui a fait un dernier voyage, il a remonté le Nil vers la Vallée des Morts, en Egypte. Puis il est venu mourir à l'hôtel Dieu de Québec où Gilles a aussui rendu l'âme, comme mon gros ami, Guy Jean, mon oncle gai René Côté, le frère de maman, le « mouton noir » de la famille. Très élégant, aimait le beau et le chic, très efféminé. Il a fait mentir tout le monde en mariant le mannequin (femme) la plus convoitée à Québec dans les années 40. A cette époque, les mariages de « personnalités » (mon oncle était un coiffeur d'excellente réputation à Québec, il faisait un peu de télé à Télé-4 dans les années 60. Puis, divorce. Sa femme l'a trouvé au lit avec un homme!!!! Scandale! Elle lui a fait des problèmes, ruiné sa réputation, René une tapette, une tante, un s'rin, pourquoi pas? Il a fui vers Toronto où il a passé sa vie. Il est revenu à Québec à la fin de son cinquantenaire, pour passer les derniers mois de sa vie avec un gars qu'il entretenait mais qui l'aidait quand même pas mal. A cause des « sprays » utilisés en coiffure, René, qui fumait beaucoup, a eu un cancer de la gorge. Il est décédé dans les années 80 à l'hôtel Dieu. Il ne parlait plus. A cette époque, il y avait plus de clubs gais que maintenant!!! Un soir, je vais au Sélect, une taverne située près de la Place d'Youville. Je m'assis seul à une table, timide comem toujours, yeutant à droite et à gauche et j'aperçois mon oncle René assis à une table avec le même chum et un cousin éloigné, Gérard Janvier! René me voit et m'envoit un petit billet sur lequel il avait écrit : « Es-tu mon neveu Marcel? » Je suis allé les rejoindre à leur table. Ça faisait pitié de voir ainsi cet homme orgueilleux et aussi fier miné par le cancer, la gorge toute enflée. Il est mort quelques jours plus tard. Peu de temps après, j'ai revu son chum, rue St-Jean, main dans la main avec....une fille qu'il embrassait en marchant. René était déjà rendu très loin. Le nom de René était tabou dans notre petite famille. La honte de tous! Homophobes inconscients. C'était les années 50 et 60. Des progrès majeurs ont été faits pour les gais en 80 et 90 mais maintenant, c'est le retour du balancier et tout le monde a la gueule de bois....Il faut être « politically correct ». Tant que les gais resteront dans leur ghetto, comme le village gai de Montréal, leur évolution sociale sera freinée. A Québec, gais et straights cohabitent assez bien, au travail notamment. De jeunes gais dans la vingtaine et trentaine, ils sont nombreux ici mais ils ont leur maison en banlieue ou leur loft au centre-ville. Ils font de bons salaires. Vacances et voyages nombreux. Ils sont très ouverts. J'en croise à tous les jours dans mon quartier de beaux jeunes dans la vingtaine...wow, mignons à sucer!

Mon Dieu, c'est le crépuscule...le soleil va bientôt se lever. C'est nuageux. Je vais, comme un vampire, aller me coucher, mais dans mon lit et pas dans un cercueil.

Ne t'en fais pas, je vais revenir sur mon OBE. Je n'ai reçu jusqu'ici aucun commentaire....est-ce que je n'écris pas dans le vide le plus absolu? J'en ai bien peur parfois. Ce n'est pas un site très achalandé ni même connu!




vendredi 30 mars 2007

Propos d'un vendredi soir de la fin de mars

Vendredi soir, pour moi, une soirée comme une autre. Comme les autres. Celles qui ont précédé et précédé les précédés! Parfois, la solitude me fait peur. Et je pense bien avoir détruit la relation entre Christiane et moi, avec mon maudit courriel de la fin de semaine dernière dans lequel je n'y allais pas de main morte avec elle. Christiane n'a jamais mérité ça. Elle a tout fait pour m'aider. Et ce qui devait arriver arriva. Elle doit être parti à St-Henri avec Jean et Marie. Elle les a choisis et elle m'a laissé tomber peu à peu. Nos rapports sont de plus plus distants et je crois qu'ils agonisent maintenant.
Comme dans le cas de Jean. Je prends « plaisir » à assomer mes amis au moment où ils ne s'y attendent pas vraiment! Et ils s'éloignent vite de moi. Pourtant, Christiane a vraiment été mon amie pendant un certain temps, avant que Jean et Marie ne soient dans le décor. Après, tout a changé. C'est comme s'ils l'avaient adoptée comme leur protégée tout en me rejetant carrément et définitivement. La cassure s'est évidemment étalée sur quelques mois. Puis, je ne suis plus dans leur décor. Je suis disparu comme un fantôme. Je n'existe plus pour eux. Marie me joue la comédie en daignant me parler un peu au café-rencontre mais c'est faux. Tout comme était Jean quand il venait me trouver pour me dire que j'étais son grand ami: riait-il donc de moi? Il semble bien. Maintenant, ils sont parvenus à m'extirper de leur destin et à me lancer dans les rebuts. Pourtant je le savais et j'avais mis Christiane en garde. Mais Jean et Marie et leur chenil dans une maison de campagne à St-Henri, un petit village de la rive-sud de Québec lui offraient presque le « paradis »! Et ils s'occupent d'elle et de sa santé. Pouvais-je concurren cer cela? Poser la question est y répondre.

Je me retrouve toujours « gros jean comme devant »! Je me fais toujours avoir. Parce que je ne suis pas franc et honnête avec mes amis: je suis parfois méchant envers eux et à un moment donné, le top est atteint et même dépassé et c'est la fin. Ce fut le cas il y a un an avec Manuel Laroche qui a coupé tout contact avec moi au printemps 2006 et je le comprends pourquoi il m'a congédié: j'avais dépassé ses bornes et ses limites du niveau de sa tempérance. De son acceptation! Et j'ai perdu, beau cave que je suis. Ah! par où commencer le ménage? Maintenant, je suis « libéré » de tous mes amis, s'ils en étaient vraiment! Je suis seul, isolé, reclus. Je m'haî parfois, c'est pas possible. Comme je puis être con, sur toute la ligne. J'utilise le même pattern pour chaque relation, et je ne m'en rendais même pas compte, c'était à mon insu et je ne cherche pas à me déculpabiliser; je suis un irresponsable mais maintenant, je le sais.

dimanche 25 mars 2007