Vendredi Saint....Pâques! Des célébrations du passé.
C'est un vendredi saint que ma mère est entrée pour la dernière fois à l'hôpital du St-Sacrement, transportée dans la « station wagon » brune avec une cerise sur le toit, du chef de police de Ville de Duberger, Marcel Petitclerc. Je ne l'ai pas accompagnée...je devais donner mon show devant le peuple, en lisant les textes saints à l'office de 3hrs. Avoir su...elle y est morte le 27 avril suivant, pour moi un avant-midi passé en train de Québec à Montréal puis en Viscount à quatre hélices de Trans Canada Air Lines, de Dorval à Québec où m'attendaient des gens de ma famille, Odina, je pense. J'allais comme journaliste accrédité assister à l'inauguration officielle d'Expo 67, Terre des Hommes. Projet évidemment à l'eau! Le 27 avril 1967 donc 40 ans! Incroyable comme nous passons vite dans le temps. J'avais 18 ans (19 le 20 juin suivant). Je travaillais à CKCV depuis juillet 1966.
J'étais inconscient et irresponsable. La mort de maman devait changer toute ma vie. Dans la maison du 177 de la rue Darveau, il ne restait plus que papa, Yolande et moi. Etrange trio.
La maison fut vendue à rabais au début des années 70. Moi, je déménageais sans arrêt. Papa et Yolande ont loué un appartement (avec une belle vue) au 2982 rue Laroche, à Stye-Foy, app 7, au deuxième plancher. Deux balcons, à l'est et à l'ouest. Deux chambres. Petite cuisine et salon normal. J'étais contre la vente de la maison que j'avais déjà quittée pour aller m'installer dans un petit 3 et demi, au sous-sol d'un bloc appartement à Neufchâtel. A cette époque, les maisons et immeubles à appartements poussaient comme des champignons alors que se développait la banlieue.
Ma soeur Lisette et son mari Gilbert vivaient dans un petit logement situé dans un bloc, sur le boul. Père Lelièvre, à deux voies à ce moment. Ils l'ont quitté en 1967 pour se rapprocher de la famille du beau-frère à Orsainville. C'était le début de la cassure entre la famille Lefebvre et celle des Charland.
Cette année, un Vendredi Saint blanc et froid (-3). J'ai vécu de telles journées où il faisait chaud (+25).
J'aurai toujours la nostalgie de Duberger. Quand ma famille s'y est installée (Petite-Rivière-nord en 1955), ce n'était qu'une dizaine de maisons mal construites mais regroupées en disposition triangulaire entre les rues Darveau, Lemieux et Laverdière, par un entrepreneur juif malhonnête. Maisons mal construites, mal isolées, mal chauffées. Un peu plus haut, où se situe la rue St-Hubert (la rue de Gilles), un contracteur avait bâti les solages et était disparu dans la nature (le même juif errant, sans doute). Les solages sont vite devenus des piscines, le royaume des crapaux et bibittes de tous genres. On allait y jouer. Des tas de terre séchée partout, chemins de terre se transformant en vase sous la pluie. Des champs à perte de vue. Une forêt séparant notre ville de celle de Neufchâtel, où passe maintenant l'autoroute Félix-Leclerc! On allait courir dans les champs des journées entières.
Aujourd'hui, Duberger est un beau petit quartier de la ville de Québec, arrondissement des Rivières. Les arbres que nous avions plantés (les branches que je devrais écrire) un peu partout, ont poussé en 40 ans. Quand je vais sur Google Map, je retourne souvent à Duberger (photos récentes aériennes). Tout est là. On voit une partie du toit de notre maison qui disparait sous les feuillus à pleine matûrité. Il y a beaucoup d'arbres dans le quartier et les piscines y poussent vite aussi.
Je revois les maisons des gens qui étaient nos voisins: à gauche, les Bayer (maintenant décédés), à droite Jacques Lavoie (le petit politicailleux travaillant à l'Exposition Provinciale) et sa famille (couple décédé), puis, sur la rue Lemieux, la maison du coin, Onésime Lavoie avec mes amis Pierre et son jeune frère, le beau blond Jean, que j'ai revu beaucoup plus tard dans les bars gais de Québec. La Maman Lavoie était grosse: une vraie mère de famille des années 50 et 60. Morts tous les deux. Jean Lavoie, toujours très beau. Aucun contact entre lui et moi. Puis, les Lessard (André, le jeune frère du heavy Daniel, s'est suicidé en se pendant dans son appartement des Saules, il y a quelques années). Puis des Laroche et des parents, les Gosselin. Des Tremblay aussi, dont le fils était un vrai bandit à l'adolescence. Notre petit coin de vie, agréable mais parfois exécrable.
J'aimerais y retourner mourir!
A la radio (CHOI-FM), on se moque du Vendredi Saint, de Jésus, des Croix, de la viande qu'on peut manger aujourd'hui....Des athées. L'animateur Gravel a 29 ans! Une grosse tête déjà! On se moque de Jésus et de Dieu. On ne devrait pas. On attaque l'Energie Cosmique, Universelle et selon la loi karmique, cela leur reviendra en mal un de ces matins! Epreuves, maladies, accidents, décès, etc.
C'est un vendredi saint que ma mère est entrée pour la dernière fois à l'hôpital du St-Sacrement, transportée dans la « station wagon » brune avec une cerise sur le toit, du chef de police de Ville de Duberger, Marcel Petitclerc. Je ne l'ai pas accompagnée...je devais donner mon show devant le peuple, en lisant les textes saints à l'office de 3hrs. Avoir su...elle y est morte le 27 avril suivant, pour moi un avant-midi passé en train de Québec à Montréal puis en Viscount à quatre hélices de Trans Canada Air Lines, de Dorval à Québec où m'attendaient des gens de ma famille, Odina, je pense. J'allais comme journaliste accrédité assister à l'inauguration officielle d'Expo 67, Terre des Hommes. Projet évidemment à l'eau! Le 27 avril 1967 donc 40 ans! Incroyable comme nous passons vite dans le temps. J'avais 18 ans (19 le 20 juin suivant). Je travaillais à CKCV depuis juillet 1966.
J'étais inconscient et irresponsable. La mort de maman devait changer toute ma vie. Dans la maison du 177 de la rue Darveau, il ne restait plus que papa, Yolande et moi. Etrange trio.
La maison fut vendue à rabais au début des années 70. Moi, je déménageais sans arrêt. Papa et Yolande ont loué un appartement (avec une belle vue) au 2982 rue Laroche, à Stye-Foy, app 7, au deuxième plancher. Deux balcons, à l'est et à l'ouest. Deux chambres. Petite cuisine et salon normal. J'étais contre la vente de la maison que j'avais déjà quittée pour aller m'installer dans un petit 3 et demi, au sous-sol d'un bloc appartement à Neufchâtel. A cette époque, les maisons et immeubles à appartements poussaient comme des champignons alors que se développait la banlieue.
Ma soeur Lisette et son mari Gilbert vivaient dans un petit logement situé dans un bloc, sur le boul. Père Lelièvre, à deux voies à ce moment. Ils l'ont quitté en 1967 pour se rapprocher de la famille du beau-frère à Orsainville. C'était le début de la cassure entre la famille Lefebvre et celle des Charland.
Cette année, un Vendredi Saint blanc et froid (-3). J'ai vécu de telles journées où il faisait chaud (+25).
J'aurai toujours la nostalgie de Duberger. Quand ma famille s'y est installée (Petite-Rivière-nord en 1955), ce n'était qu'une dizaine de maisons mal construites mais regroupées en disposition triangulaire entre les rues Darveau, Lemieux et Laverdière, par un entrepreneur juif malhonnête. Maisons mal construites, mal isolées, mal chauffées. Un peu plus haut, où se situe la rue St-Hubert (la rue de Gilles), un contracteur avait bâti les solages et était disparu dans la nature (le même juif errant, sans doute). Les solages sont vite devenus des piscines, le royaume des crapaux et bibittes de tous genres. On allait y jouer. Des tas de terre séchée partout, chemins de terre se transformant en vase sous la pluie. Des champs à perte de vue. Une forêt séparant notre ville de celle de Neufchâtel, où passe maintenant l'autoroute Félix-Leclerc! On allait courir dans les champs des journées entières.
Aujourd'hui, Duberger est un beau petit quartier de la ville de Québec, arrondissement des Rivières. Les arbres que nous avions plantés (les branches que je devrais écrire) un peu partout, ont poussé en 40 ans. Quand je vais sur Google Map, je retourne souvent à Duberger (photos récentes aériennes). Tout est là. On voit une partie du toit de notre maison qui disparait sous les feuillus à pleine matûrité. Il y a beaucoup d'arbres dans le quartier et les piscines y poussent vite aussi.
Je revois les maisons des gens qui étaient nos voisins: à gauche, les Bayer (maintenant décédés), à droite Jacques Lavoie (le petit politicailleux travaillant à l'Exposition Provinciale) et sa famille (couple décédé), puis, sur la rue Lemieux, la maison du coin, Onésime Lavoie avec mes amis Pierre et son jeune frère, le beau blond Jean, que j'ai revu beaucoup plus tard dans les bars gais de Québec. La Maman Lavoie était grosse: une vraie mère de famille des années 50 et 60. Morts tous les deux. Jean Lavoie, toujours très beau. Aucun contact entre lui et moi. Puis, les Lessard (André, le jeune frère du heavy Daniel, s'est suicidé en se pendant dans son appartement des Saules, il y a quelques années). Puis des Laroche et des parents, les Gosselin. Des Tremblay aussi, dont le fils était un vrai bandit à l'adolescence. Notre petit coin de vie, agréable mais parfois exécrable.
J'aimerais y retourner mourir!
A la radio (CHOI-FM), on se moque du Vendredi Saint, de Jésus, des Croix, de la viande qu'on peut manger aujourd'hui....Des athées. L'animateur Gravel a 29 ans! Une grosse tête déjà! On se moque de Jésus et de Dieu. On ne devrait pas. On attaque l'Energie Cosmique, Universelle et selon la loi karmique, cela leur reviendra en mal un de ces matins! Epreuves, maladies, accidents, décès, etc.